Dans une lettre ouverte du 25 janvier 2018, adressée au président de la République, Monsieur Christian-Joseph Aksanti Musenge, éditeur d’Echos de l’Evangile Magazine paraissant à Bukavu a proposé 22 mesures et attentes de la population congolaise, sur le mandat de 5 ans du Nouveau Président de la République, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La sixième de ces propositions des mesures est une demande de la reforme de l’armée et le départ de la Monusco
Je vous propose de les découvrir en intégralité dans cette tribune ; consacrée à la lettre ouverte adressée au Président de la République, par Mr Christian Joseph Musenge :
Excellence Monsieur le Président, la justice et la paix ne peuvent s’assoir dans notre pays que si nous avons une Armée Républicaine, équipée et reformée véritablement pour la défense de la patrie. Je vous recommande que le gros du budget de l’Etat soit consacré à l’armée nationale.
- Il faut bien payer nos militaires et construire leurs camps d’entrainements permanents
- Reconstruisons les académies militaires et au besoin introduire un cours d’introduction pour devenir militaire à l’école secondaire pour initier nos jeunes à la défense de la partie. Ce cours avec l’Éducation Civique et Morale devraient marcher des paires, pourquoi ne pas créer une section dans l’enseignement secondaire pour la section militaire et que ceux qui en ont la vocation soient préparés à l’avance sur cette mission salvatrice de la défense du pays. JE RECOMMANDE LA MEME CHOSE AUSSI POUR LA POLICE NATIONALE
- L’Agence Nationale des Renseignements doit aussi être considérée et équipée, il faut professionnaliser cette structure et au besoin la remettre au commandement de la police en faisant d’elle, une de ses branches ou bataillons.
- La Direction Générale de Migration, fonctionne correctement, mais nous voulons que leurs services soient informatisés et que les agents soient encore formés pour un professionnalisme plus élevé !
Au quotidien nous devons renforcer des patrouilles de la police 24h sur 24h sur toute l’étendue de la république, en attendant de renforcer les effectifs de la police, ces patrouilles peuvent se coordonner avec la police et l’armée !
Les bouclages des maisons demeurent une nécessité étant donné que nous venons d’un pays post conflit et dont l’administration publique n’a pas été à mesure de tout régler ! Les bouclages dans les maisons permettront de contrôler les immigrants clandestins, qui souvent sont cités comme auteurs des cas de vols et assassinats dans différentes villes du pays, surtout dans les provinces avec des frontières vers les pays voisins.
L’insécurité et le banditisme n’est pas beaucoup signalé dans les provinces du centre du pays, mais beaucoup plus dans les provinces ayants des frontières avec les pays voisins.
Donc les patrouilles doivent avoir cet objectif de dénicher les migrants clandestins et détenteurs illégaux d’armes et minutions des guerres. Mais aussi des trafiquants de la drogue !
Notre armée ne doit pas conjuguer sa mission, en même temps avec la présence d’autres forces étrangères, en l’occurrence les casques bleus de la MONUSCO. S’ils veulent nous assister, qu’ils nous donnent l’argent en liquide pour appuyer notre armée ! Les formateurs de la sécurité de la Monusco peuvent rester pour former nos forces armées et de la police, mais pas nous assister dans la sécurisation du pays. C’est remettre en cause notre souveraineté.
Voilà la sixième proposition des mesures et si vous désirez connaitre l’intégralité du contenu de cette lettre ouverte, tapez sur ce lien suivant:
https://www.christianjosephmusenge.com/lettre-ouverte-adressee-au-5e-president-de-la-rdc/