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MA LETTRE OUVERTE : Nous demandons la Restructuration et Réglementation des Taxes et impôts

Dans une lettre ouverte du 25 janvier 2018, adressée au président de la République, Monsieur Christian-Joseph  Aksanti Musenge, éditeur d’Echos de l’Evangile Magazine paraissant à Bukavu a proposé 22 mesures et attentes de la population congolaise, sur le mandat de 5 ans du Nouveau Président de la République, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La Onzième de ces propositions des mesures est une demande de Restructuration et Réglementation des Taxes et impôts 

Je vous propose de le découvrir en intégralité dans cette tribune ; consacrée à la lettre ouverte adressée au Président de la République, par Mr Christian Joseph Musenge :

Excellence Monsieur le Président,

L’amélioration du climat des affaires, réside ici dans la restructuration, et la réglementation des taxes et impôts. Nos lois sont bonnes pour les grandes entreprises et grandes sociétés ou industries, mais elles sont muettes pour les petits investisseurs particulièrement les nationaux.

Nos taxateurs et agents fiscaux, par manque des textes juridiques appropriés, appliquent nos lois élaborés pour des grands investissements, et quand un operateur économique cherche à obéir là-dessus en se conformant à la loi ; la plus part finissent par tomber en faillite, parce qu’ils sont taxés au de-là de leurs pouvoirs des revenues et capitaux.

Je vous implore donc Excellence, d’instruire le parlement à clarifier notre législation fiscale, en catégorisant les capacités d’investisseurs car, ils ne sont pas tous de la même taille.

Un boulanger produit des pains et un boutiquier va acheter auprès de lui  en gros pour les revendre en détails, quand les agents fiscaux passent, ils exigent la taxe que le boulanger a payé au boutiquier qui écoule les produits du boulanger qui a déjà payé la taxe. C’est une cacophonie !

La loi devrait prévoir une taxe pour le producteur (boulanger) et une autre catégorie pour le revendeur (boutiquier) pour éviter que l’un ne tombe pas en faillite et créer la pauvreté au pays en lieu et place de la richesse.

Bref les taxes et impôts à payer doivent être catégorisés et tenir compte du pouvoir de revenu de chaque investisseur et de son niveau d’investissement. Celui qui est sous un registre de commerce, ne devait pas payer la même taxe qu’un commerçant sous pétante. Et le registre de commerce devrait aussi avoir de catégorie, comme la catégorie A pour les grandes industries, B pour les sociétés, C pour les petites entreprises, et D pour les micros-entreprises. Si chaque catégorie paye conformément à ce qu’il est en mesure de générer, les congolais seront fiers de se conformer à la fiscalité, et la corruption sera largement combattue, il n’y aura plus des fuites des capitaux du trésor public ou évasion fiscale.

De même cela appellera des milliers d’investisseurs de partout au monde, qui devront avoir l’obligation d’utiliser la main d’œuvre congolaise à hauteur de 75% de leurs employés, et en confiants des postes des directions aux nationaux. Les non-citoyens doit venir que pour apporter une expertise qui manque au pays !

Voilà la onzième proposition des  mesures et si vous désirez connaitre l’intégralité du contenu de cette lettre ouverte, tapez sur ce lien suivant:

https://www.christianjosephmusenge.com/lettre-ouverte-adressee-au-5e-president-de-la-rdc/

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